Les activités dans les espaces créatifs visent l’apprentissage par la création et la fabrication, et ce, dans un contexte où le plaisir et l’intérêt de l’apprenant sont centraux. L’utilisateur y mobilise une variété de compétences et de ressources, partage ses connaissances et, enfin, prend des risques en rendant l’échec productif (Pépin, Giroux et Monney, 2019). La démocratisation des technologies et l’augmentation du pouvoir d’agir des individus sont des principes au coeur du mouvement maker. Nous présenterons dans cette communication la dynamique de quatre laboratoires créatifs non formels québécois visités dans le cadre du projet de recherche. La collecte de données a été réalisée grâce à des observations, des entretiens semi-dirigés menés avec des responsables d’espaces créatifs et de certains de leurs utilisateurs. L’analyse été guidée par la théorie de l’activité (Engeström, 1987) qui s’inscrit dans une perspective historico-culturelle de la recherche (Vygotsky, 1978). La présentation sera aussi l’occasion d’esquisser la dynamique dans cinq espaces créatifs visités dans l’état de Jalisco au Mexique. Cette présentation permettra d’explorer les espaces visités par les chercheurs selon les composantes de la théorie de l’activité. Ces résultats serviront à porter un regard plus systémique sur des milieux créatifs non formels, des milieux émergents et en évolution.