Se sentir imposteur : un défi pour l’adaptation à la transition à l’école secondaire

Colloque du CRIFPE
Affiche
Thème
Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
Résumé
La transition du primaire au secondaire est généralement porteuse d’inquiétudes envers le futur milieu et une remise en question de ses compétences est souvent observée chez certains élèves (Berndt & Mekos, 1995); Bouffard, & al., 2001; Duchesne et al., 2012). Ces doutes risquent d’être plus d’êtres présents chez le jeune ayant un sentiment d’imposture, un phénomène qui concerne typiquement la conviction d’une personne que les autres la jugent plus compétente qu’elle l’est en réalité (Clance & Imes, 1978; Harvey & Katz, 1985). Comme les anticipations négatives, ce sentiment peut être source de difficulté dans l’adaptation, mais aucune étude ne l’a examiné dans le contexte de la transition primaire-secondaire. Cette étude chez 578 élèves examine si le sentiment d’imposture et les anticipations mesurés en 6e année interviennent dans leur adaptation motivationnelle, affective et cognitive en secondaire 1. Outre l’apport significatif des anticipations négatives, le sentiment d’imposture prédit négativement l’adaptation dans ces trois domaines. L’élève qui ressent en 6e année ne pas être à la hauteur de la compétence qu’autrui lui attribue rapporte, un an plus tard, une perception de compétence et une motivation moins positive, perçoit moins positivement aussi les activités et défis d’apprentissage et rapporte une anxiété d’évaluation plus élevée.
Auteur(s)
  • AndreeAnn Labranche - uqam
  • Thérèse Bouffard - UQAM
  • Carole Vezeau - UQAM
Diffusion en direct
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Séance
Heure
2021-04-30 11 h 45
Durée
7 minutes