Le placement en classe spéciale des élèves ayant un trouble du spectre de l’autisme avec une déficience intellectuelle moyenne à profonde associée s’explique par les défis importants que vivent ces élèves, entre autres, liés au développement de la communication (MELS, 2008). Il semble que les traces écrites seraient très peu présentes dans ces classes pour soutenir leurs besoins de communication (Michael et Trezek, 2006; Wehmeyer, 2006). Les pictogrammes sont affichés pour remplacer les mots; et les livres de littérature de jeunesse sont peu présents (Michael et Trezek, 2006; Wehmeyer, 2006). Or, des études hors du Québec pointent l’importance et les effets positifs de l’utilisation de textes complexes, telle la littérature de jeunesse pour leur enseigner (Chatenoud et al., 2017; Snowling et al., 2008). Des recherches menées auprès d’élèves qui n’ont pas de DIMS, montrent des effets positifs d’un enseignement intégré de l’oral et l’écrit (lecture et écriture), en mettant à profit la littérature jeunesse, sur le développement des compétences en littératie des élèves (Morin et al., 2006). Cette communication, vise à décrire l'adaptation de cette approche intégrée d'enseignement de la littératie auprès d'élèves ayant une DIMS. Nous proposons de rendre compte d'une séquence d'enseignement développé dans une recherche collaborative avec 4 enseignantes oeuvrant auprès d'élèves ayant une DIMS.