Les travaux pratiques tournants sont utilisés par les enseignants lorsqu’ils ont des effectifs supérieurs aux postes de travail disponibles. Face à l’exigence de combiner simulation et travaux pratiques réels, notre objectif est d’examiner la position optimale de la simulation dans le déroulement des travaux pratiques tournants en automatisme. Pour ce faire, nous avons observé 36 élèves de la classe de première maintenance électromécanique en situation réelle d’apprentissage, scindés en deux groupes, expérimental et contrôle. Nous avons appliqué des traitements de statistique descriptive et inférentielle aux scores obtenus lors de l’exécution des travaux de préparation, simulation et formation classique. Les résultats montrent un effet important en termes de scores dans le groupe expérimental lorsqu’on part de la préparation pour la formation classique via la simulation. Or, dans le groupe contrôle, il y a une dégradation de la performance lors du passage de la préparation à la formation classique et une légère évolution lorsqu’on passe de la formation classique à la simulation. Donc, l’apport de la simulation est plus important en position intermédiaire entre préparation et formation classique; inversement, l’apport de la formation classique apparaît moins important lorsqu’elle précède la simulation.