Cette communication interroge un dispositif de supervision des stages en enseignement au sein d’une haute école pédagogique (HEP) en Belgique francophone. Ce sont plus particulièrement les niveaux de rétroactions mobilisés (Hattie et Timperley, 2007 ; Rodet, 2000) par les superviseurs qui sont questionnés afin de voir, à chaque étape de la supervision, le rôle joué par ceux-ci en lien avec le développement professionnel des étudiants . S’inscrivent-ils dans une visée formative, voire formatrice ou davantage dans une visée certificative ? Notre contribution s’appuie sur les résultats d’une recherche qualitative. Celle-ci vise à répondre aux questions de recherche suivantes : 1. En quoi le discours tenu par les superviseurs est-il en (dés)accord avec leurs pratiques effectives ? 2. Dans quelle mesure le caractère formatif/certificatif des rétroactions adressées aux étudiants dépend-il des différents moments de supervision et/ou de la personnalité des superviseurs ? 3. En quoi la prédominance de certains niveaux de rétroactions est-elle liée aux différents temps de supervision ? Pour cela, nous présentons le contexte de mise en place du dispositif sur lequel la recherche s’appuie, quelques éléments conceptuels et de méthodologie ainsi que les principaux résultats afin d’apporter des éléments de réponse aux différentes questions de recherche et dégager les recommandations pédagogiques à prendre en compte.